Humidification pour les musées… pourquoi?


Les musées de partout au monde incluent une vaste gamme d’objets aux âges considérablement variables : des os de dinosaures, des flutes de l’époque de pierre faites en défenses de mammouth, des photographies délicates, des tableaux aux couches épaisses de peinture, des sculptures contemporaines. Dans tous ces cas, les institutions doivent entretenir et protéger les objets présentés et entreposés.

L’air excessivement sec

L’air sec absorbe de l’humidité des objets, leur poids en est réduit et ils se contractent. Dans le cas de l’air humide, le processus inverse a lieu. Les fluctuations climatiques gardent donc les objets en constant mouvement et tôt ou tard, des craques apparaissent sur les toiles, les feuilles d’or commencent à s’égratigner sur les sculptures baroques. La stabilisation de l’humidité relative de l’air aide à éviter la tension dans les textures des objets exposés, indique le Building Climate Institute.

La préservation des objets culturels de grande valeur requiert en général un climat intérieur constant, encadré par des limites très strictes [2]. Ce climat doit être créé de manière technique : l’air a besoin d’humidification, au moins périodiquement. Les valeurs sont mesurées à l’aide de systèmes de mesure. De nos jours, surtout à cause des ententes de location, les valeurs demandées se situent entre 50 et 55 ±5% (humidité relative) et 20°C [2]. Les standards de l’association ASHRAE établissent des marges pour le climat intérieur qui sont encore plus spécifiques, à partir des valeurs AA (la plus étroite) jusqu’au D. La marge la plus étroite spécifie une humidité relative de ±5% et une valeur T = ±5 K, en tant que tolérance à long terme de l’ajustement saisonnier. D’un point de vue de conservation, un ajustement lent du climat intérieur à celui extérieur, à l’intérieur de ces limites, est recherché.

Fluctuations climatiques

Le climat et l’humidité relative extérieurs présentent des fluctuations importantes, selon les saisons. En hiver, l’humidité relative est parfois extrêmement basse. En été, pendant les pluies, elle est à 100%. L’espace extérieur et les espaces intérieurs sont plus ou moins reliés, ce qui veut dire qu’un changement dans le climat extérieur se fait remarquer à l’intérieur et peut même y être plus prononcé. Les fluctuations de courte durée dans le climat intérieur peuvent être particulièrement nocives, à long terme. Un changement d’humidité relative pendant un jour ne devrait pas dépasser 5%. Pendant une période d’une heure, les fluctuations devraient être de moins de 2.5%. Les changements devraient donc être le plus mineures possible, et leur fréquence aussi basse que possible [3]. Pour des expositions particulièrement sensibles, des présentoirs spéciaux devraient être utilisés : ils peuvent être à l’épreuve de l’humidité, équipés avec des régulateurs d’humidité ou même complètement climatisés.

Produits délicats en bois

Chaque matériau a des besoins particuliers de climat. Le métal, la pierre, la toile, l’huile, le bois, le cuir, le papier et l’ivoire réagissent différemment aux fluctuations d’humidité et de température. Les oeuvres sur papier, bois, canevas ou parchemin sont parmi les objets les plus sensibles. La matière première de nos papiers sont les fibres végétales ou textiles et la poulpe de papier, qui sont des matériaux hautement hygroscopiques. En absorbant l’humidité intérieure et en perdant de l’humidité, ces matériaux suivent les fluctuations de leur environnement. Ces processus d’échange demandent l’expansion et la contraction des matériaux, par le changement des dimensions des cellules de bois.

Ceci a comme résultat le gondolement du parchemin ou du papier, les déchirures ou les bulles sur des panneaux et des toiles peintes ou sur les sculptures finies à la feuille d’or. Dans le cas du papier, les fluctuations d’humidité mènent au déplacement des composantes solubles telles l’encre. Les termes spécialisés qui décrivent ce processus sont la corrosion de l’encre ou du cuivre.

Tissus, photographies, métal et pierre

Dans le cas des objets textiles, une humidité de l’air excessivement basse augmente la fragilité des tissus. Pour les photographies, les substrats et les agents liants deviennent fragiles et s’effritent dans des environnements à basse humidité relative. La pierre et la céramique peuvent tolérer une humidité basse, dans des conditions d’humidité entre 20 et 60%.

Avantages des systèmes Condair pour vos projets d’humidification des musées :

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    • Soutien à la clientèle complet incluant : conseils d’expert, installation, réparation, entretien et pièces de rechange


    Nos clients du domaine muséal incluent:

    • - Anderson Art Gallery

      - Canadian Museum of HIstory

      ——古根海姆博物館

      - Harvard FOGG Art Museum

      - Milwaukee Public Museum

      - Royal Ontario Museum

      - San Francisco Museum of Modern Art

      - Smithsonian Museum

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